Intro les élections européennes
Les électeurs ont parlé et j’y découvre cinq tendances :
- Le totalitarisme nationaliste identitaire de l’extrême droite est installé
- Le totalitarisme économique de l’extrême centre se confirme
- La peur écologique a fait basculer les électeurs de la France Insoumise vers les écologistes
- La désintégration des idéologies sociales continue
- L’apparition de la notion animale dans le débat.
Le totalitarisme nationaliste identitaire de l’extrême droite
- Il monte, il monte… symptôme d’un mal de vivre inexorablement augmenté chez les pauvres, chez les modestes, chez ces travailleurs indépendants : commerçants, artisans à 60 heures/semaine qui n’en peuvent plus de voir nos feu excellents systèmes sociaux se décomposer et être exploités; ces personnes que les traditions rassurent ne supportent pas la disparition des valeurs de vie en collectivité comme le respect de l’autorité, celui de l’âge et celui de l’autre. Ils ne sont pas champions des concepts. Ils se concentrent de constater les effets plutôt que de conceptualiser les causes. Ils ne voient pas dans quel système ils baignent mais ils ressentent avec acuité et sans amortisseur les maux sécrétés par le système de domination économique. Leur exaspération ne permet plus l’intégration d’étrangers ; c’est-à-dire de venus d’ailleurs plus modestes qu’eux encore. Lesquels eux-mêmes ne supportent plus de souffrir en sous-hommes dans leurs pays.
- Leurs extrémistes n’ont pas encore le pouvoir et le maintien de l’ordre n’en est donc pas au stade du Brésil où des policiers-tireurs, accompagnés par le directeur local, tirent aux pigeons sur la population des favelas depuis leur hélicoptère. Les responsables de camps de concentration nazis n’avaient que leurs balcons pour tirer sur les prisonniers. Là le camp de souffrance est à ciel ouvert et le bouc émissaire c’est le pauvre. L’histoire ne dit pas si les psychopathes accompagnant leur ignominie d’un rire sardonique, sadique, jubilatoire comme certains soldats américains en Irak ou certains soldats israéliens à Gaza. Les souffre-douleur de la société ne sont plus que des animaux à leurs yeux qu’ils chassent de manière moderne comme hier les rois s’en allaient chasser des animaux à courre.
- J’ai honte de faire partie de cette humanité-là. J’ai honte quand je découvre cette méchanceté-là ; cette barbarie qui le dispute à la bêtise de ne pas remettre en cause autrement que par le repli sur soi, le système de domination dérégulé; voire même quand l’occasion se présente de participer discrètement à la corruption ambiante…
- Mais ces extrémistes minoritaires, contrés dans la police, ne représentent pas le peuple de droite. Cependant, maltraité et exploité, il ne voit pas à quel point ses sentiments légitimes sont manipulés tant par les dominants économiques pour asseoir leur système que par les vicieux empressés de satisfaire leurs frustrations sexuelles ou morbides.
- Braves gens méfiez-vous.
Le totalitarisme économique de l’extrême centre
- Plus sournois, moins visible, il n’a rien à envier au précédent. Il faut se méfier des pantoufles plus encore que des bottes mais il n’est pas inconcevable que les pantoufles diligentent des bottes. Le totalitarisme contrôlant se répand au grand jour avec les innombrables mutilations, perquisitions, interrogatoires de la presse, rafles, gazages, caméras, lois liberticides, règles inflexibles et justice de classe. Pas question de laisser déranger le pillage en règle de l’intérêt général à la faveur de la corruption généralisée du pouvoir politique vaguement dissimulée derrière des lambeaux de démocratie ! Vous les Gilets-Jaunes payez ! Nous les riches on pille !
- L’idéologie de l’école de Chicago, la main visible les soldats de Milton Friedman et de Friedrich Hayek derrière celle du marché, a engendré des fanatiques comme Reagan, Thatcher, Macron et tous ces chefs d’entreprises produits des « grandes écoles » d’Amérique du nord comme de France, ces adorateurs cyniques du veau d’or qu’on glorifie sous les termes de capitaines d’industrie ou de financiers en oubliant qu’ils font leurs profits sur le dos pauvres (800 millions de plus-value pour Mit Romney avec la vente de Samsonite et 200 licenciements à Hénin-Beaumont …on connaît la suite politique) et sur l’intérêt général (Alstom, Thomson, SNCF, France Telecom, la santé, ADP, les barrages, les sources…. Depuis des ghettos de riches ils fabriquent depuis longtemps des souffre-douleurs parqués dans des cités. Ce n’était déjà pas brillant depuis quarante ans pour les ghettos de pauvres. Leur cupidité décuplée, ces sociopathes qui ne travaillent pas, mettent la pression sur les revenus du travail depuis 40 ans externalisant sur Pôle-Emploi les coûts de leurs licenciements spéculatifs.
- Symboliquement en tête de ces pratiques, madame Penicaud ministre du travail, ex collectrice de fonds de son futur président par effraction, et ex DRH délictueuse initiée du groupe Danone. Moyennant quoi la haine accumulée dans la société atteint un paroxysme risquant à tout moment de la faire basculer dans la guerre civile déclarée.
- Les dominés auparavant consentants se trouvent aujourd’hui aculés à devenir souffre-douleurs à leur tour quand ils ne le sont pas déjà avec la honte de l’avouer ou de se l’avouer.
- A coup de lignes pas rentables, de rationalisations diverses sous prétextes d’économie, les extrémistes bourgeois du centre ont supprimé toutes les irrigations capillaires. Les campagnes sont devenues des ghettos.
- La république une et indivisible, égalité, fraternité, les extrémistes du centre et tous leurs thuriféraires médiocres zélés ou médiocres malgré-eux ; tous sociopathes individualistes vendus à la loi du plus fort et à la lutte de chacun contre tous s’en tapent. Ils ne veulent pas entendre que la coopération est plus bénéfique que la compétition et que seul, chacun, même un puissant, n’est rien….
- Élevant leur barbarie au carré, ils dévoient même les valeurs : pour cette engeance bourgeoise pure, celle qui a décapité le roi en Angleterre 100 ans avant 1793, ce qui est bien c’est ce qui rapporte et comme l’avait dit Churchill, le vice c’est de faire des pertes ! Faut-il s’étonner dès lors que leurs victimes manifestent en gilets jaunes le refus d’être considéré moins que des animaux, leur refus d’être considérés comme des imbéciles, des riens tandis que les monstres et leurs soudards les mutilent à l’armes de guerre, les gazent, les emprisonnent, les condamnent impitoyablement dans les grandes traditions de l’injustice prévalant après le massacre des communards par Thiers et ses versaillais.
- D’ailleurs et c’est un signe, notre actuel monarque de la république bourgeoise non représentative, notre cher Jupiter Poudré et néanmoins chantre de l’extrême centre, aime Versailles. Louis XVI se plaignait déjà que seuls Necker et lui aimaient le peuple. Il visait l’aristocratie d’alors. Elle a changé de nom et s’appelle « zélite ». Elle est bourgeoise au lieu d’être aristocrate. Elle à la langue bien pendue à la télé au lieu de faire des bons mots à la cour mais elle ne pisse toujours pas loin; et surtout elle est toujours aussi sociopathe cruelle.
- Devant la fraude et l’évasion fiscale massive, devant la corruption patente, devant l’intense répression du journalisme libre, ils sont contraints de rendre visible leur totalitarisme en refusant les amendements, en intimidant les députés en pleine séance. Ils adoptent les méthodes de l’extrême droite avec totalitarisme désormais visible au-delà du totalitarisme des innombrables dispositifs et mécanismes de contrôle. Parallèlement, l’intensité de la répression des notables petits-bourgeois que sont les juges, l’intensité de la propagande des journalistes ténors, l’intensité des outrages des ministres n’est autre que la manifestation d’une guerre civile larvée entre bourgeois et peuple construisant la haine. On peut mettre en parallèle cette mutation de la guerre civile franche en répression juridico-policière sévère à l’évolution de la guerre en entre états à la guerre économique.
- Le panoptique à ciel ouvert est le résultat des extrémistes du centre et de leur totalitarisme jusque-là rampant. Ils nous projettent dans un gigantesque camp de concentration à Ciel; leurs plus ardents thuriféraires n’ont-ils pas déjà proposé de transformer les stades de foot en abattoirs ? et les abords du palais présidentiel de l’Élysée n’ont-ils pas failli devenir une gigantesque chambre à gaz pour Gilets-Jaunes ?
- Combien parmi leurs tenants sont médiocres zélés, psychopathes sataniques sadiques et combien sont simplement médiocres malgré-eux, c’est-à-dire croyants sincères de cette idéologie délétère. Je voudrais croire que les seconds sont plus nombreux.
- A ceux-là je dis : « ouvrez les yeux s’il vous reste un brin d’humanité ou de lucidité ! »
La peur écologique
- Nous mangeons mal nos maladies nerveuses, nos maladies, le tabagisme, l’épidémie de poids et de diabète en attestent. Mais gare aux naturopathes qui le démontrent un peu trop bien. Nous sommes malades de notre technologie de communication ou du stress de l’idéologie de l’extrême centre. Les valeurs du profit et de l’intérêt individuel passant avant l’intérêt général, le court terme avant le long terme, souvent les deux à la fois, s’ajoutent à l’alimentation carencée en vitamine et minéraux par l’épuisement des sols de la culture intensive des extrémistes du centre pour donner nombre de cancers et autres allergies. Les occidentaux pourrissent en barbare civilisationnels incultes des cultures millénaires qu’ils qualifient de « sauvages » en leur apportant l’alcool, le café, le sucre raffiné, les engrais… Témoins factuels de l’inefficacité des religions sur les comportements, le miroir aux alouettes a même marché sur les populations de l’Est du mur après sa chute.
- Les oxydantaux pourrissent là-bas comme chez eux la chaine alimentaire par intoxication. Ils tuent ou trafiquent les animaux sauvages comme ils répandent les perturbateurs endocriniens et autres glyphosates tueurs d’abeilles. La diversité sur terre et dans la mer subit des génocides en chaine, au point de mettre l’espèce humaine en danger d’auto-extermination indirecte.
- Le climat semble le meilleur levier pour soulever les populations mais ce sont les génocides et la diversité, la qualité des sols et celle de la chaîne alimentaire, jusqu’à la disponibilité de l’eau préemptée par Coca-Cola ou Nestlé, les principaux problèmes.
- L’idée de l’augmentation anthropocentrique du climat a le bon goût de remettre l’idéologie de l’extrême centre vaguement en cause mais le prétexte malgré toute l’aura médiatique conférée au GIEC et au sommets sur le climat est scientifiquement fallacieux. C’est probablement plutôt l’émissions de l’onde basse fréquence à partir des antennes HAARP de Tacona qui amincit l’ionosphère plutôt que les cheminées, les pots d’échappement ou la pétulance des bovine ; sans oublier les phénomènes cosmiques résultant des marées entre Jupiter et le soleil. L’évolution du climat ne se joue pas sur terre, elle se joue dans les airs mais ce n’est pas une raison pour continuer à l’alimenter depuis le sol ou l’aviation.
- L’accident nucléaire américain de Three Mile Island, le premier du genre, a disparu des mémoires à coup d’intimidation, d’assassinat et d’omerta comme cela arrive fréquemment aux lanceurs d’alertes naturopathes médico-alimentaires ou velléitaires anti-corruption (Beregovoy) ou aux présidentiables populaires (Coluche). Cet accident valait bien ceux, ultérieurs, de Tchernobyl et de Fukushima dont là curieusement, les médias ont le droit de parler; sauf des ovnis qui les survolent pour limiter les dégâts ou prévenir d’autres accidents naturellement.
- Cela aussi, et plus encore quand il est couplé au nucléaire militaire est bien plus important que le climat.
- Les écologistes ont bénéficié des votes jeunes qui s’étaient porté sur la FI à la présidentielle et qui ne savaient plus à quel saint se vouer entre une gauche médiatiquement promise à l’échec et l’acceptant par avance, et des extrêmes chacun à leur manière peu attractif. Dans le doute, plutôt que de s’abstenir, les pragmatiques se sont joint aux écologistes dogmatiques pour une cause peu agressive et sans risque de se tromper de domaine ; tout au plus de priorité.
- Ce que l’on peut cependant reprocher politiquement à ce vote c’est qu’il ne remet pas fondamentalement en cause le système en place. Les écologistes se disent même « libéraux compatibles » malgré l’échec du précédent ministre de l’environnement. Ils acceptent donc fondamentalement le système de domination actuel, oublient les pauvres et cherchent juste une place au soleil dans le système actuel vaguement édulcoré. L’idéologie écologiste est bonne mais elle est manipulée, exploitée pour créer un marché de la transition écologique portant sur l’énergie. C’est totalement insuffisant et ceux qui souffrent de misère et de pénibilités seront mort avant que leur action, à supposer qu’elle réussisse, produise son effet sur la nature. A-t-on le droit sans être sociopathe de si peu se soucier d’une ou deux génération de misérables miséreux ? a-t-on le droit, sans être psychopathe de laisser perdurer un tel système de domination libéral dérégulé, amoral au service de dominants immoraux et corrompus ?
La désintégration de l’idéologie sociale
Le communisme, médiatiquement assimilé au socialisme a été tellement associé à la dictature qu’on en a oublié les principes et la possibilité d’une mise en œuvre libertaire. Les porteur d’un communisme ou d’un socialisme libertaire ont été décimés autant par les communistes dogmatiques en Russie que par les bourgeois industriels du monde soutenant la dictature espagnole tandis qu’en France on arrêtait la bande à Bonnot sous prétexte d’un terrorisme sans même aucun dégât collatéral des frappes chirurgicales anti-finance. Il ne fait pas bon promouvoir la coopération et la répartition des pouvoirs face à la volonté de dominer, des communistes comme des bourgeois ; ce qui tendrait à prouver que les modalités sont à dissocier de l’idéologie.
« Socialistes » dévoyés à un libéralisme plus capitalistes que social, communistes barricadés dans leur dogme idéologique, partis ouvriers radicaux réduits à néant parce que radicaux, France Insoumise égarée ; tiraillée entre son idéologie de gauche à la base et une mystérieuse direction elle-même tiraillée entre ajustement du système socialo-écologique ou écologico-socialiste…. aucun porteur d’une demande sociale assumée molle n’a fait recette.
La division n’est pas seulement la marque des variantes dogmatiques et des volontés de pouvoir. Elle est la marque d’errements idéologiques dépourvus de pragmatisme et de réalisme tactique. Pas étonnant que le manque de conviction, l’abandon d’un étendard comme l’Avenir en Commun, et l’ignorance volontaire d’une idéologie neuve comme l’idéologie de la qualité (voir articles sur www.deboutlafrance.fr) aboutisse à un désaveu. La raclée à Macron s’est muée en raclée à Mélenchon parce que la volonté populaire c’est une remise en cause vigoureuse et crédible, si possible sans violence, du système ; et avec des gens au tempérament crédibles et pas des apparatichiks bureaucrates arrivistes. Sauf Mélenchon et Ruffin appelant à rejoindre les gilets jaunes ou braquant un projecteur, l’insoumission du club discret des chefs inconnus ne se traduit par aucun mot d’ordre d’action d’insoumission effective alors que les gilets jaunes sont dans la rue. Comment voudriez-vous que la jeunesse ne cherche pas un refuge crédible ? Comment espérez-vous une révolution sans rejoindre et rassembler tout le peuple ? Quittez vos dogmatismes madame Autin : peu importe la couleur du chat, s’il attrape des souris, c’est un bon chat… ! Celui qui a dit cela ne manquait pourtant pas de convictions… Les chefs syndicalistes pourront se vanter d’avoir fait avorter une révolution en ne joignant pas leur puissance de blocage de l’économie aux maigres barricades des gilets jaunes sur les ronds-points. Les gilets jaunes n’ont pas été plus malins de repousser leur base parce qu’ils étaient gauchistes. Il faut dire que pour CFDT et FO on savait que comme les socialistes, ils étaient dans la bénédiction des dominants et de leur idéologie mais pour la CGT, c’est une grave erreur et une lourde responsabilité.
L’apparition de l’animalité.
Dernier né des partis politique : le parti des animaux. Il apparaît aussi saugrenu au commun que la candidature écologiste de Dumont aux présidentielles dans les années 70. 50 ans après le vote écologiste sert de refuge idéologique. Vu le totalitarisme galopant des extrêmes du centre comme de droite – en réalité tous de droite si l’on tient compte de la déviation idéologique progressive – il y a gros à parier que cette tendance « vegan » est promise à un bel avenir. Les animaux méritent notre respect cela ne fait aucun doute. La massification de leur consommation apparente les abattoirs à des camps d’extermination c’est un fait. Pourtant nous sommes constitués comme des carnassier et on imagine mal un loup ayant pris conscience de sa nature devenir herbivore ; et encore, les plantes ne manifestent elles pas des émotions quand on devient un brin curieux ?
Mais, égoïstement, je dirais que le plus grave ne me semble pas relever de cela. « Une société qui traite les Animaux comme des Hommes » disait Emmanuel Todd, « c’est une société qui s’apprête à traiter les Hommes comme Animaux ». Je crains fort en effet que le totalitarisme actuel une fois abouti, ne nous traite déjà comme tel dans les aéroports et les supermarchés et qu’il continue avec les implantations de puces RFID comme aujourd’hui les chiens, les vaches et les suédois ; sans parler de la discipline intégrée radar et GPS sur les routes.
Pourquoi les dominants tiennent bien les rênes.
Qu’il s’agisse de l’extrême droite dont la majorité est pauvre mais ni raciste ni totalitaire, juste en attente de justice Qu’il s’agisse de l’extrême centre dont la majorité est aisée et très structurellement violente, devenant totalitaire et sectaire dès lors qu’il s’agit de contester l’ordre de domination et l’idéologie établie; Qu’il s’agisse des écologistes cherchant à édulcorer les méfaits de l’ordre économique et idéologique établir ; Tous acceptent implicitement et l’idéologie et la domination des très très riches et de leurs valets grassement payés pour leur trahison sociale et leur contribution à mais tellement moins riches
Aucun espoir de voir les choses changer avec ces trois orientations où chacun se fait manipuler par ses désirs : d’ordre, de pouvoir, de sécurité. Car, même en admettant qu’il y ait d’autres corrections qu’à la marge s’ils venaient à prendre le pouvoir, le système actuel étant fondamentalement accepté dans leurs orientations, nul doute que les bourgeois n’en viendraient rapidement à en tirer parti comme c’est déjà le cas avec Macron naturellement, avec les positions de Marine Le Pen sur toute ce qui est social et écologique et comme ce sera bientôt le cas avec l’utilisation de l’énergie renouvelable, le « green washing » et l’écologie économiquement compatible de Jadot.
Reste l’orientation « gauchiste » actuellement atomisée. Aucun espoir non plus tant qu’elle sera réduite à l’atomisation et à la critique réciproque des obédiences pour des variantes idéologiques hors de propos dans le contexte. Il lui faudrait des gens sincères aux tempéraments à la fois forts et humbles, non dépourvus de convictions mais capables, de par leur capacité d’analyse et leur hauteur, de les faire passer après les considérations pragmatiques du moment. Cela nécessiterait de l’ouverture d’esprit plutôt que des fractures du crâne et beaucoup des chefs ressemblent plus à ceux qui ont lâché Vercingétorix devant les romains à Alesia qu’à Chegevara, Castro, Mao, Luther King ou Mandela (pour ne citer qu’eux…)
Décidément les dominants ont un boulevard devant eux tant ils tiennent bien les rênes
Comment dominer les dominants ?
Pour l’idéologie, je propose celle de la Qualité écrite sur ce site (voir articles sur www.deboutlafrance.fr) qui n’est pas si loin de l’Avenir en Commun.
Pour la force, je propose le rassemblement des idéologies et des couches sociales autour de cette idéologie de la qualité avant de lancer l’assaut révolutionnaire après toutes les formes de sape préalable par l’action collective massive et répétée.
Mais pour les ego de chefs, je ne peux que proposer leur responsabilisation ou la désertion de leurs organismes jusqu’à ce qu’un nouveau fédérateur vienne les mettre tous d’accord.