Pourquoi une nouvelle idéologie ?
L’esprit humain fonctionne par croyances ; croyances au sens du mécanisme et pas au sens du religieux. On le perçoit mieux quand on considère l’harmonie de croyance moderne pour d’écologie, pour l’hygiénisme anti-viral ou pour l’ultra-ordo-libéralisme.
Appuyées sur nos désirs et nos peurs, ce sont nos croyances qui nous mènent; individuellement et collectivement, engendrant souvent les passions, d’autant plus volontiers que l’individu hésite à s’écarter et se sent conforté dans la croyance commune que forgent, à grands coups de titres racoleurs, de sondages biaisais, d’affirmations gratuites et de mensonges enchâssés dans des demi-vérités,….. les grands médias.
Actuellement, les croyances économiques dominantes et le désir de dominer, le besoin de l’aristrocratie étatico-financière d’évacuer son impuissance, les croyances en différents boucs émissaires, nous mènent au désastre.
Désorientés, pressentant l’inéluctable violence sacrificielle, psychologiquement interdites de socialisme ou pire de communisme, les classes moyennes supérieures, les 40 % disposant d’un capital-maison, se réfugient dans la croyance écologique. Ils ne voient pas que l’écologie sert pour moitié à stimuler de nouvelles productions par de nouveaux marchés (éoliennes, voiture électrique…) et pour moitié des avancées sociales. C’est ainsi qu’on voit une gamine donner des leçons au monde entier sur une question de climat entièrement fausse ; aussi fausse que la question de la grippe version 2019 dont le remède très connu a été interdit autant que la pourtant sacro-sainte liberté médicale de prescrire.
L’une comme l’autre reposent sur des méconnaissances d’une société qui croit tout savoir et qui ne sait pas grand-chose ; ni sur le cosmos avec pourtant les cycles connus et bien démontrés de Milankovitch ni sur les virus dénigrant l’intéressante théorie des exosomes et de l’équilibre compétitif des innombrables formes de vie microscopiques qui peuplent chacun de nos organismes.
« L’idéologie de la qualité » a vocation à nous sortir des ornières idéologiques dans laquelle nous enfonce la mécanique des 0,1% et 1% les plus riches avec l’aide des 10 ou 20% de CSP+.
L’idéologique de la qualité, de la qualité de vie pour tous, ou comment rendre les pauvres et tous les autres riches est sans doute un mauvais titre au plan marketing. Cependant, je refuse de me laisser dicter le choix des mots par l’étiquetage orienté qu’en a fait une classe sociale et ses médias ; pas plus que par la réputation dans de mauvais emploi.
C’est celui qui me semble le plus juste sur le fond ; à condition de bien s’entendre sur le mot qualité.
la qualité dans l’esprit
L’idée de base consiste à privilégier le principe de qualité à terme, dans l’intérêt général et non pour certains sur toute autre considération. Par qualité, j’entends évidemment l’intrinsèque, la rigueur tempérée permettant de s’appuyer sur les principes mais aussi de savoir les tangenter pour s’adapter au réel. Par qualité j’entends encore celle des organisations en particulier industrielles et gouvernementale et de leur « sanité » (corruption, équilibre des pouvoirs, représentativité, coordination…) Bref, la qualité dans l’approche par la qualité. Rien de plus éloigné de la forme bureaucratique qui s’est fait une image si malheureuse dans les entreprises et dont on parle tant, qu’on certifie à qui mieux mieux et à laquelle on donne si peu de principes moraux et de moyens pour la pratiquer vraiment.
N°1 : la régulation de l’économie aux frontières
Le point de départ repose sur la régulation de l’économie. Je me la suis représentée sur le modèle de la distribution électrique avec des niveaux de tension allant de réseau à très haut voltage (Europe Ouest, Amérique du nord, Japon…), jusqu’à des réseaux basse tension (Amérique du Sud, Afrique sub-sahrienne…) séparés au moyen de transformateurs par des réseaux moyenne tension (Inde, Chine, Russie…). Des taxes d’équilibrage environnemental et social aux frontières pour compenser les différences entre pays ne seraient pas autre chose que des transformateurs. En veillant à ce que l’argent fruit de la régulation aille pour partie aux peuples c’est-à-dire aux infrastructures et aux travailleurs des pays producteurs et pour partie à l’état du pays acheteur. Cela calmera à la fois l’exploitation esclavagiste et le saccage environnemental tout en permettant à chaque réseau de faire monter sa tension sans perturber les autres.
N°2 : l’étanchéité économique aux frontières
Quand l’état d’un pays investit 1, s’il n’y avait pas de perte, il recevrait en théorie 4, en pratique 2,4. Il faut donc limiter les pertes que sont les achats ou investissements à l’étranger sans la régulation compensatrice précédente, les profits mis en bourse, la fraude et l’évasion fiscale. Implicitement, cela condamne la corruption même légale puisqu’étant au détriment de l’intérêt général, elle contrevient au principe de qualité. Moyennant quoi l’investissement contra-cyclique pourra rétablir l’emploi, moderniser des infrastructures capillaires dans le pays et redonnera à l’état le moyen d’assumer sa fonction sociale au lieu d’accorder par privatisation une rente aux riches sur le dos des pauvres
N°3 : le dynamisme et la stabilité par résorption des inégalités
La cohésion étant une qualité fondamentale de vie société et le vrai prix à payer pour les inégalités (Stiglitz). Le déterminant me semble encore économique et les recommandations de Thomas Piketty dans son « Capital au 21ième siècle » sur l’impôt progressif me semblent tout à fait indiquées. Les entreprises, assurances et banques ne seraient alors plus des pompes à fric de riches mais des outils de socialisation en même temps que de création de richesse collective ; ce qui n’interdirait pas une richesse individuelle. Au passage on les socialiserait jusque dans leur gouvernance et on les pacifierait par une régulation de la concurrence et en les incitant à faire beaucoup de marge économique mais aussi de fonctionnement (stocks, effectifs disponibles, compétences..). Cela rétablira à la fois le dynamisme collectif et les relations entre public et industrie ; entre patrons et actionnaires plus ou moins riches et employés ou chômeurs plus ou moins pauvres.
N°4 : Diminution des volumes et augmentation des qualités
Dissocier la variable extensive qu’est le volume de la variable intensive qu’est le prix revient à dissocier la croissance en volume physique, nuisible pour le vivant vu le nombre d’humains d’avec la croissance en volume économique, indispensable à la qualité de vie de cette même population. On pourrait d’ailleurs mettre dans la même veine le volume de nourriture et la qualité de cette nourriture et même généraliser jusqu’à la pensée et ses médias.
La seule difficulté est de revoir l’idéologie de supermarché consistant à vanter les prix bas, flatter les bas instincts pour faire de l’auditmat, fabriquer une hystérie collective avec du sensationnel épidémique, etc…
Le consumérisme capitaliste serait remplacé par la qualité à l’ancienne, ou par la qualité à l’allemande. On consommerait une fois, « bien », au lieu de quatre ou cinq fois « mauvaises ».
On éviterait aussi dans les infrastructures, comme dans la télécommunication d’aujourd’hui, d’investir quatre ou cinq réseaux et organisation concurrents délivrant chacune un mauvais service avec du personnel éreinté. On les remplacerait par une seule peut-être doublée pour être fiable cette fiabilité étant l’un des paramètres de qualité ; y compris d’effets sur la santé et sociaux avec en point de mire la qualité maximale du service rendu à la collectivité. Même chose pour l’industrie lourde depuis y compris l’extraction de l’or ou de l’iridium jusqu’au recyclage de combustible nucléaire
N°5 : rémunération du travail et des organisations
Une très forte augmentation des prix est donc nécessaire pour compenser et même dépasser la réduction des volumes et reconstituer diverses marges de fonctionnement et économique. Il faut donc à l’abri du transformateur, organiser une hausse encore plus significative des rémunérations du travail ; de l’ordre du triplement pour faire face au doublement des prix. Tout le monde votera pour cela
La hausse des rémunérations du travail calmera les revendications de ceux qui en ont, incitera à sortir des minimas sociaux qu’on pourrait simplifier avec le revenu universel à vie mais elle n’en donnera pas à ceux qui en veulent.
N°6 : amputation de la durée du travail
Par conséquent, la durée légale du travail serait significativement réduite et il a été étudié avant les innombrables licenciements récents que 24 heures par semaine seraient suffisantes pour le plein emploi. Il est de qualité sociétale et de vie que l’avancée technologique profite au plus grand nombre et pas au 1% qui se l’accapare depuis deux siècles au moins.
Les machines faisant le travail, l’impôt pourrait leur être imputé et les heures libérées réorientées vers l’instruction et la conception desdites machines ou les activités artistiques et sociétales améliorant la vie en société.
Certes, une augmentation des salaires conduira à une dévalorisation relative du capital et probablement à une inflation mais, derrière le transformateur-frontière, l’équilibre se rétablira bien vite.
N°7 : Les entreprises organismes d’abord sociaux
Mélenchon cite souvent Jaurès disant que la grande révolution a laissé le citoyen cerf dans l’entreprise. L’entreprise doit rester l’instrument de la coordination des forces et des compétences pour produire de la valeur ajoutée mais elle doit cesser d’être considérée comme une pompe à fric et arrêter de servir de système d’asservissement au profit des capitalistes. Elle doit être vue comme une communauté émancipatrice comportementale, entraide sociale, sociétale transparente et naturellement répartir la valeur ajoutée financée par les ventes à parts équitables entre les différents rôles : investisseurs, directeurs, employés, collectivités, fournisseurs d’infrastructures… Les formes de pouvoir au sein des entreprises doivent changer et permettre l’intervention de tous les acteurs : coopératives, mutuelles, gouvernances paritaires, etc…. Cette approche bien connue à l’état d’ébauches pilotes doit devenir la règle et s’appliquer y compris aux banques.
N°8 : Gouvernance et décision
L’approche décisionnelle privilégierait le bénéfice collectif des français, fusse au prix d’un risque identifié et maîtrisé plutôt que par la protection individuelle du risque juridique des décideurs (port du masque en été) ou le transfert forcé par les entreprises d’un risque sur tous (Linky, 5G, vaccins, néonicotinoides, perturbateurs endocriniens…)
Outre qu’un état redevenu réellement démocratique, c’est-à-dire dont les médias ne sont pas aux mains des milliardaires, dont les hauts fonctionnaires ne peuvent pas pantoufler, dont les politiques n’ont pas des avantages exorbitants, où la corruption n’a plus officiellement cours (lobbying)…..
L’Etat doit commander aux entreprises, orienter les développements industriels, veiller à l’indépendance, favoriser les recherches vers le bien commun (le fondamental) plutôt que de sacrifier au court terme économique et technologique. Il doit avoir le pouvoir de coordonner et réguler partout.
La « sanité » de ce cerveau de la société française égalisant les niveau de service sur tout le territoire, veillant à l’égalité en droit, favorisant la fraternité, et garantissant la liberté Hommes et des idées, suppose la promotion d’une culture managériale et organisationnelle de très grande qualité avec des mécanismes de pouvoirs et de contre-pouvoirs bien pensés aussi bien pour contrer les déstabilisations lentes et sourdes que pour faire face efficacement aux évènements soudains.
N°9 : La conquête des esprits
Votre classification des consciences collectives suicidaires, fausses, …. en fonction des classes sociales m’a parlé. Je me promets d’intégrer cette notion au modèle que j’avais baptisé « Tour Eiffel » mais il me semble qu’il y a dans ces 8 points précédents de quoi fédérer sur l’essentiel toutes les classes ; sauf celles au sommet et sauf les dogmatiques de partis.
N°10 : Anticiper la réaction de l’idéologie en place
L’oncle Sam, la reine d’Angleterre, les Saoud, bref le 0,1% n’ont jamais su ou voulu mettre un système social en place. Le 1%, ses multinationales et l’aristocratie étatico-financière française dans ses geôles dorées, risquent fort de ne pas être content de l’avènement de cette idéologie de la qualité de vie pour tous qui rognent leurs revenus ou leurs pouvoirs.
Ils vont convaincre les CSP+ que le bien commun ne doit pas passer avant le leur. Pour cela ils feront passer leur intérêt pour celui des CSP+ en leur disant ce sont eux ou vous. Il faut donc diviser et écarter les CSP+ du 1%. Comme entre 1790 et 1870, comme pour l’Amérique Latine, la Russie, la Corée du Nord, la Lybie, l’Irak, la Syrie… ils lutteront, le 0,1% uni au 1% par la force et la ruse contre la ruine de leur système de domination et de pillage en bande organisée. Il faut donc prévoir de pouvoir leur résister avec de solides organisations de renseignement, militaires, économiques, informatiques et médiatiques bien gouvernées et bien coordonnées.
N°11 : bénéfice et risques
Quatre possibilités émergent dans le prolongement de la révolte des Gilets-Jaunes : la révolution, la guerre civile, la sédation, et la guerre.
Ceux qui dévissent ont intérêt à changer l’idéologie ;
Les excès dans l’idéologie dominante sont source des maux associés. Qu’ils soient résignés, suicidaires, fausse-conscience tous ceux qui dévissent ont intérêt à la révolution plus ou moins émaillée de coups-d’états. Dans ce cas, même si personne ne le souhaite, l’Histoire nous apprend le montant du sacrifice. Non par la révolution elle-même mais par l’entêtement à maintenir le système en place. Le prix c’est une terreur, une épuration ou une purge à la Staline, Mao des 0,1, 1, et 10 % « du haut. Le nombre des sacrifiés est cependant faible et de courte durée même s’il existe aujourd’hui comme hier bon nombre de Marat et de Danton et autres commissaires du peuple prêts à se transformer en prêtres sacrificateurs disposant de moyens technologiques bien supérieurs. (Nous avons même tout prêt en la personne de JL Mélenchon un brave futur Robespierre pour leur servir ensuite de bouc émissaire).
les politiques ont intérêt à continuer à diviser pour régner;
et donc à prolonger le communautarisme, minimiser et justifier les méfaits idéologiques et entretenir les consciences suicidaires et autres fausses consciences des « looser d’en haut » avec leurs « Nouveaux chiens de garde ». C’est l’option sacrifice par guerre civile de tous contre tous ; sauf la caste (au comportement très communiste entre eux) des très riches. Comme à Gravelotte, serviront de sacrifiés tous ceux qui ne pourront pas passer entre les gouttes : Les sacrifiés continueront d’être les chômeurs, les syndicalistes, les Gilets-Jaunes, les plus délaissés, les SDF, les noirs, les arabes, les LGBT… dans leurs relations avec les différentes polices ou milices.
les technoaristocrates ont intérêt à poursuivre le contrôle
La solution « douce », celle du 0,1%, promue par sa tête de liste Bill Gates armé de l’OMS, exploitée par le 1% corrompant gaillardement les marionnettes étatistes avec l’assentiment des journalistes et autres CSP+. Elle consiste à mettre toutes les populations du monde sous contrôle informatique et sédatif vaccinal.
Cet hiver, les vieux sont moins morts du virus de la grippe que du manque de précautions contre la contamination. Ils sont morts du refus spécieux et criminel d’administration préventive d’hydroxychloroquine + azithromycine + Zinc combinée à l’audacieuse « libéralisation de l’euthanasie médicale» sans contrôle des familles par le Rivotril. C’est la forme moderne sournoise de l’épuration eugéniste nazie d’avant la dernière guerre. Ce dévoiement médical n’est qu’une prémisse des formes de l’épuration totalitaire sacrificielle à venir quand, devant les évènements, la sadisation par la matraque, les amendes ou le masque des classes inférieures ne suffira plus à extirper la violence latente.
Le grand sacrifice n’arrange personne
La bonne vieille guerre, du genre de « celle que moi mon colon je préfère » reste une éventualité. Qu’il s’agisse de pétrole de gaz ou de religion, les problèmes de frontières sont nombreux, les embargos pleuvent et les traités de limitation d’armements tombent… L’issue étant l’holocauste, elle semble cependant, au-delà des rodomontades et escarmouches moins probable car le « terrain de jeu du profit » serait alors « nettoyé ».
N°12 : sortir du déni
Paradoxalement, ou peut-être précisément parce qu’elle ressent tout cela, la société apeurée bannit tous les termes ou comportements clairs, francs, « crus et drus » dans les échanges.
Les sanctions expiatoires de la violence accumulée au travers des innombrables difficultés à fonctionner qui assaillent les entreprises sont de plus en plus fréquentes comme celles de syndicalistes pour confettis ou chemise déchirée… Ces sacrifices sont devenus tellement nombreux qu’ils ne fonctionnent plus. Même la mascarade généralisée en forme de pénitence n’y suffira pas. Il faudra à la société soit un grand sacrifice bien plus puissant, soit, ce que je propose, une prévention de la violence.
N°13 : provoquer le moindre mal
De deux maux, la peste ou le choléra, Charybde ou Scylla, il faut choisir le moindre. Le moindre, c’est la révolution ; et pour elle l’union. Je vous sais pacifique, moi aussi ; comme toute cette nouvelle classe qui, émergeant pour la première fois après-guerre, a réussi à se constituer un petit capital personnel et qui craint de le perdre. Mais la nature humaine est ainsi faite qu’il lui faut du sacrifice ou de la construction pour évacuer les tensions du groupe.
Tentons ensemble le mouvement de la reconstruction révolutionnaire pacifique avant que le sacrifice ne s’impose !
Articles détaillés :
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https://www.deboutlafrance.fr/2019/01/rendre-les-pauvres-riches-partie-2-croyance-dominante-et-alternative/
https://www.deboutlafrance.fr/2019/01/rendre-les-pauvres-riches-partie-3-modeles-pedagogiques-de-leconomie-et-changement-de-paradigmes/
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