Ce père éploré dont la fille est morte dans le vrai faux massacre du Bataclan se voit reprocher d’éprouver de la haine à l’endroit des criminels par le journal Le Monde. Il porte plainte en soulignant qu’il faudrait selon les injonctions sociétales diverses rester de marbre devant le coup du sort qui a frappé sa fille et par contrecoup sa famille.
Il a bien raison en effet, cette société est plus totalitaire et depuis bien plus longtemps qu’il n’y paraît. Dès que face à une exagération, un dysfonctionnement, un abus dans une lieu public, vous vous fâchez, on vous envoie la police. Il ne serait donc pas socialement autorisé de s’énerver; quoi qu’on vous fasse endurer.
Dans l’hypothèse de Monde, c’est à dire de Bill Gates, c’est plus subtil encore, il ne serait pas autorisé d’éprouver des sentiments. Il ne serait donc plus autorisé d’être tout simplement humain. Les religions classiques ont toujours bridé la nature humaine mais seulement sur le plan sexuel. C’était déjà une amputation grave bien prolongée par l’éducation des garçons et filles à ne pas éprouver les sentiments de l’autre sexe. Mais la religion sanitariste et psychologisante actuelle va plus loin. Elle bride tous les sentiments et en particulier tous ceux qui pourraient servir à se rebeller. Se rebeller contre qui contre quoi je vous le donne en mille …. les Bill Gates et leur caste « financiaro-technologique »
Ce procès en diffamation est donc beaucoup plus profond qu’il n’y paraît. Comme toujours, le martèlement propagandiste de l’idéologie dominante, tout en exerçant lui toute la violence verbale et physique nécessaire sous couvert d’Etat et de droit, interdit la violence de la rébellion et même tout ce qui pourrait y conduire.
Comme tant de médias de grande audience, le journal Le Monde est l’instrument de la soumission contrainte et forcée. Comme Radio Paris autrefois, il continue de se compromettre avec l’occupant, de se déshonorer dans la collaboration à une entreprise parfaitement délétère pour l’Humanité.